Lecture - La Carapace de la Tortue de Marie-Laure Hubert Nasser

Bonjour,

Cette chronique est ma première dans le cadre du challenge 12 Thèmes de A-Little-Bit-Dramatic.


Thème Janvier :  « Un plaid, une cheminée, un chocolat chaud » → une lecture qui sent bon le feu de cheminée et qu'on a envie de lire en se blottissant chaudement avec un plaid et une boisson chaude.

Choix : Un livre qui se déroule à Bordeaux et écrite par une bordelaise... Voilà qui m'intriguait ! En plus, sa couverture de marshmallow me disait "mange-moi !". Il s'annonçait parfait pour s'évader en ville tout en restant au chaud chez moi.

4e de couverture :
«Oui… je suis venue sur terre comme une tortue, encombrée d’une carapace. Qui rentre la tête quand le monde extérieur est trop douloureux.»

Clotilde cache ses complexes derrière d’amples vêtements. Après avoir tenté sa chance à Paris, cette jeune Bordelaise revient au pays grâce à sa grand-tante. Sous des dehors revêches, Thérèse a prévu pour sa petite-nièce un strict programme de remise en forme. Avec l’aide de tous les voisins qui ont au préalable passé un casting impitoyable, Clotilde devra sortir de sa réserve. Il y a Claudie qui aime raconter ses histoires de fesses, Sarah et Sophie, délaissées par leur mari et bien décidées à s’en accommoder, Élisabeth, la business woman meurtrie de ne pas voir grandir ses trois enfants… Chacun à sa façon va aider Clotilde à reprendre goût à la vie.
Une galerie de portraits attachante, l’histoire d’une renaissance racontée avec énergie et un humour parfois corrosif.

Avis :

Finalement, "La Carapace de la Tortue" me laisse assez mitigée. Ce rose et ce jaune ont un goût sucré-salé.

Le découpage du roman est original et amusant. Les chapitres sont des lieux, notamment dans l'immeuble où se déroule l'intrigue. Puis nous passons au journal de Clotilde, la police change et le style aussi. Enfin nous revenons à une narration à la troisième personnage avec un chapitrage par noms. Ainsi, le début qui se déroule en intérieur, dans une habitation, est décrit de "l'extérieur". Et l'extérieur est narré de "l'intérieur" par le biais d'un journal intime. Enfin l'extérieur est vu de l'extérieur. Mais en s'intéressant au fond, je ne comprends pas vraiment l'intérêt apporté au récit.

Dans l'ensemble, le style est plutôt agréable et facile à lire. Mais le roman comporte beaucoup de répétitions d'idée et certains chapitres se marchent les uns sur les autres, surtout dans la première partie. Peut-être une façon de nous faire ressentir la vie de l'immeuble, mêlant quotidien et évènements de toute nature, mais je n'y ai pas été très réceptive. Les personnages sont eux très bien dépeints, et attachants. La seconde partie m'a davantage plu, je l'ai trouvé plus profonde et plus intéressante que la première. On y découvre vraiment le point de vue de l'héroïne. C'est également la partie du roman qui détaille le plus Bordeaux... et qui permet à l'Art Contemporain d'avoir sa véritable place dans le récit. J'ai a-do-ré ces évasions au CAPC (le musée d'art contemporain de Bordeaux). La dernière partie représente la fin du roman, et je l'ai détestée. Je ne comprends non plus l'intérêt d'une telle chute. Mais je n'en dis pas davantage afin de ne pas spoiler.

Un roman qui m'a paru un peu brouillon sur l'expression d'idée (répétitions, et cheminement bizarre, surtout dans la première partie) et dont j'ai l'impression d'être passée à côté. Il n'en reste pas moins agréable à lire et original.

Note : 5.5/10

Commentaires

  1. Dommage pour cette première lecture du challenge ! J'espère que ta lecture de février te plaira beaucoup plus ! ;)

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    1. Effectivement, mes lectures suivantes ont été plus heureuses. Mais ce n'est pas grave, ce livre était une expérience de lecture intéressante.

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